Au début du spectacle, nous pourrions suivre la trajectoire d’un sac plastique débris courant de notre société moderne, qui se hisse dans les airs, porté par le vent. Il vole et glisse au fil d’un fleuve qui le transporte jusqu’à la mer… Il disparait dans l’eau et nous entraine avec lui dans les fonds marins…

L’important  de prendre avec ce sac plastique les spectateurs dans leurs réalités  à  l’exterieur de  notre dome géodésique et de la amener en douceur avec nous sous la mer à l’interieur du dome.

Dans un premier temps, nous découvrons la splendeur de ces fonds (barrières de corail où se cachent des poulpes, épaves qui attirent de nombreux poissons et autres espèces marines, bancs de créatures colorées — mérous, raies, murènes et poissons-ballons —, tortues de mer, dauphins, requins-baleines…). Mais petit à petit, nous entrapercevons aussi la pollution plastique (qui est à 100% d’origine humaine), ainsi qu’Ondine piégée dans un filet tentant de s’en extirper par une danse fabuleuse, et qui par un mouvement malencontreux tire avec elle un amas d’ordure sur le plateau.

Ruban bleu, machine à bulles, ballons transparents, éponges gorgées, objets aimantés, musique… La poésie des objets commence…